Exquis cadavres solidaires
Exquis cadavres solidaires
Le chemin des mots
Le poète est un acteur qui chuchote ou qui déclame
Les mots font leur chemin dans l’âme
Ne renonce pas à la flamme
Tu es femme et ton âme
S’amuse de mon inexpérience du voyage
Et du covoiturage.
Drôle d’idée pour une poésie
Mais la vie frôle le cœur à chaque pensée poétique
La vie ne tient qu’à un fil
Je suis l’homme de l’imaginaire
Un message d’amour, partage imaginaire
Pour fendre le chaos du boucan sauvage
Qui voyage sans bagage
Au rythme des roulements du train.
Sous les rails se jettent les mots qui m’assaillent
Est-ce vraiment un accident ?
Poésie sans bagage
Entendre le vent, vivant.
La poésie voyage sans bagage
Poètes sages, ouvrez les cages
Comme le mage devant sa page.
La page blanche se penche et
Recueille le verbe persuasif des mélodies rythmées et atonales
Muettes prières immorales
Qui nous ramènent au monde actuel
Qui nous entrainent dans des rondes si belles
Tournons la carmagnole, vive le vent, vive
Les mots muselés
Mélodie du slameur
Slameur aime le mot dit
Le mot majeur et magique
Convainc et persuade les naïfs de sa beauté lyrique
Et ils chanteront ton nom pour l’éternité
Amour voyage
Poètes sages, ouvrez les cages
Sages et sans âge, vive le rivage.
L’amour voyage
Autour de ta voix qui s’engage sur le chemin des poètes
Je guette le message du poète
C’est une belle image de la poésie
Un doux langage qui touche de bouche à oreille
Si on changeait de radio
Pour une mélodie qui relie les mots et la musique
La mélodie du slameur monte en mots majeurs
Et les mots muselés murmurent
Une poésie m’a saisie
Qu’est-ce qui m’a pris, ma folie ?
J’en crève ou j’en ris ?
C’est au choix.
Tu vois, les voix du poème, c’est pas si compliqué que ça.
Rimes du coeur
Le rythme roule
Son rêve de rires
Mélodiques qui recouvre le chant et le silence,
Revendique leurs phrases pudiques
Cela est un message pour les autres,
Un massage pour les oreilles
Oh oui, femme continue, c’est si doux,
Une voix de velours vivante
Voix de recouvrance,
Chemin de nos errances.
La peur danse l’absence
Et dit dans des couloirs des accents d’impuissance
Des rimes rages de violence
La rime est plutôt insolente
Le cœur à l’affût du silence
Amen.
Sur la page, les mots voyagent.
Ces mots seront des messages,
Des murmures amis émis au creux des oreilles.
Ainsi passe le message.
Chacun chevauche ses chimères
Qui font leur chemin dans l’âme
Et les mots bleus seront femme.
Et bleues sont les paroles froides des rythmes froids
Comme des lames d’argent.
Le message, c’est d’envoyer des messages
Le langage, c’est d’oser en écho, des mystères
Sur le chemin des femmes infidèles.
Les idées prennent le large,
Les poètes sages ouvrent les cages,
Chantons, aimons, vive le voyage.
Mélodie les mots.
Issues de l’harmonie et de l’amour
Ce sont les femmes
Qui ouvrent les cages d’un langage
Sans bagage, la mélodie du slameur monte en mots majeurs
Et chante dans les cœurs
Pour déclamer le bonheur.
Dans les paradis perdus où le chant et le voyage chuchotent,
Ces paroles en vibration seront le but de notre vie
si après l’envie reste l’envie, même en poésie.
Envie de toi, envie de toi. Amour.
La voix du poète est vibrante, entêtante,
Couleur de la voix, voix de la couleur,
Allons dans la rue du poème
Déclamer nos « Je t’aime ».
Poème voyage
Entendre le vent, écouter le vent,
La voix du poète me voyage
Comme un message sur la page sage,
Sature le sens de nos absences.
La musique des sens
Accompagne la vibration des corps sans retenue,
Dans son concert vibrant
Le tremblement de dents et de corps.
Drôle d’image pour le futur,
Folles pages d’écriture pour l’avenir.
Ferrat chantait « La femme est l’avenir de l’homme »,
C’est un bijou, un diadème.
Déclamation, vibration, intonation,
Points de suspension …
Le poème est vibration
Et persuasion.
Les mots glissent.
Leur véhémence aux oreilles des inconnues
Se déploie au firmament
Des mots. Des mots, encore des mots,
Des mots à mettre en accord avec nos corps.
C’est le slameur qui est sur scène,
Qui chuchote ou qui déclame des bonheurs ou bien des drames
Miroir de l’émotion.
Chantons dans les chaumières
Et chevauchons nos chimères
Chantées, cheminées, parcheminées, rythmées et verbales.
Je vous tue d’un mot comme une balle.
Ce sera mon testament :
Apparemment, j’ai décidé de léguer mon inspiration
Au fonds du puits.
La joie rêvée !